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3 mars 2007 6 03 /03 /mars /2007 11:18
Débat :
Examen d'un problème entraîanant une discussion animée, parfois dirigée, entre personnes d'avis différents.
Le petit Larousse.
Ce sont les candidats qui refusent
les débats contradictoires

Une délégation des initiateurs de l’ « Appel des journalistes de l’audiovisuel public pour des débats contradictoires » a été reçue ce matin par Paul Nahon, Directeur de l’information de France 3.
Les journalistes lui ont remis les 10 000 premières signatures (reçues sur les sites « bellaciao » et « info impartiale »).

La délégation a repris les revendications exprimées dans l’Appel :
- Organiser des débats contradictoires entre les candidats avant le premier tour
- Tendre encore plus vers l’égalité des temps de parole pour les candidats représentants un courant politique
- Faire appel lors des émissions à des experts qui ne soient pas tous de pensée néo-libérale.

En toute transparence, le Directeur de l’information a remis le tableau des relevés des temps de paroles accordés à chaque candidat depuis le 1er décembre pour les journaux télévisés et les magazines
(Royal 19,3%, Sarkozy 18,8%, Bayrou 15,7%, Buffet 7,6%, Voynet 7,3%, De Villiers 7,2% , Le Pen 5,2%, Besancenot 3,1%, Laguiller 2,3%……).
Tous les candidats se sont exprimés sur France 3. Il a rappelé que pour l’émission « Français votez pour moi » ce sont les Rédacteurs en chef qui choisissent les sujets traités, les citoyens sélectionnés et les reportages diffusés.

Sur les débats contradictoires, il a affirmé qu’il « adorerait en organiser.

Nous avons envoyé des lettres à tous les candidats pour leur proposer de débattre entre eux et avec des citoyens.
Tous, à l’exception de Marie George Buffet, ont répondu non,
ou ont affirmé qu’aux dates proposées ils n’étaient pas disponibles.
M.G. Buffet a raison, la confrontation d’idées ce serait plus intéressant, plus démocratique. 
La délégation lui a demandé de rendre public ces refus lors de la prochaine émission politique de France 3 afin que les électeurs soient informés de ce déni de démocratie de la part des candidats.

Sur les experts tous néo-libéraux, le Directeur de l’information a reconnu « le manque de diversité des intervenants invités ». Nous verrons si dans les prochaines émission le pluralisme des idées sera ou non respecté.

Les journalistes espèrent maintenant que les Directions de l’information de France 2, RFO, Radio France, RFI et les candidats interpellés vont les recevoir et pour ces derniers accepter les confrontations demandées par les électeurs.
Pour l’heure seule Marie George Buffet a conclu un rendez-vous avec ces journalistes.

Quand au CSA, qui affirmait ce matin dans « L’Humanité » ne pas « avoir été formellement contacté » par les initiateurs de l’Appel, ces derniers ont renouvelé ce matin par courrier leur demande d’entrevue déjà envoyée le 21 février à Michel Boyon.

André Garcia (Grand reporteur, membre salarié du Conseil d’administration de France 3) ; Alain Vernon (Grand reporteur, Syndicaliste, France 2) ;
Jean-François Téaldi (Grand reporteur, Syndicaliste, France 3)
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3 mars 2007 6 03 /03 /mars /2007 10:52
Jeudi 1er mars, je suis allée signer le « contrat » proposé aux candidat-e-s par ACLEFEU.

Certains, à cette occasion ont fait de leur venue en Seine Saint Denis un événement ! Pour moi ce n’en est pas un ; j’y vis et j’en suis députée.



Par contre, l’événement réside dans le fait que ces jeunes aient réussi à porter leurs exigences sur le devant de la scène politique et signifier ainsi leur capacité à faire bouger les choses en forçant le débat de la présidentielle.
Pour ma part, je n’en doutais pas !
Lorsque j’étais ministre de la Jeunesse et des Sports, leurs prédécesseurs en affirmant qu’ils refusaient d’être des « moins que rien » avaient obtenu un plan de rattrapage pour l’école dans ce département, en agissant de concert avec les nombreux élus communistes qui y exercent des responsabilités. . Et depuis ils et elles ont été de toutes les luttes pour se faire entendre. Et particulièrement dernièrement contre le CPE.
Bien sûr c’est aussi ici, dans ce département, que des actes de violences contre des établissements publics et des biens privés que l’on ne saurait excuser ont été commis. Je ne suis pas d’accord avec cela.
Mais, la violence à l’égard des jeunes de mon département n’est pas plus excusable.
Celle qui les stigmatise, qui en les traitant de "racaille" justifie les discriminations dont ils et elles sont l’objet ; à l’embauche, dans l’accès aux formations de qualité, au logement.
Les jeunes d’ACLEFEU interpellent sur l’ensemble des choix politiques à propos de ces questions. Et ils et elles ont bien raison. Les jeunes et « la banlieue » ont besoin de moyens, d’égalité et de liberté. Avec elles , avec eux je veux me battre pour les obtenir.


Marie-George Buffet, Candidate à l’élection présidentielle
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3 mars 2007 6 03 /03 /mars /2007 09:55
Informations envoyées par un riverain de la rue d'Enghien à Paris .....

Pas encore Elu mais déjà surprotégé !

Le petit Nicolas a installé son QG de campagne au 18 rue d'Enghien, c'est-à-dire à 100m de chez moi. Un bien bel endroit, avec escalier monumental et photo de 4m de haut du ministre-candidat.
Joli, non ? Evidemment, une personnalité comme lui ne peut pas se déplacer sans 2 ou 3 gardes du corps. Donc, depuis quelques semaines, on voit ça dans le quartier :
 

Plus ça :

Et puis aussi ça :

Soit, si vous observez bien, 3 cars et 10 fourgonnettes de la police et des CRS. S'ajoutent à ce dispositif léger quelques autres camionnettes (entre 2 et 4 selon les jours) aux extrémités de "sa" rue, et quelques voitures banalisées, reconnaissables lorsqu'elles arborent leur girophare bleu. Des hommes en bleu à tous les coins de rue, la circulation régulièrement bloquée pour que les voitures officielles puissent emprunter les sens interdits afin de gagner une minute ou deux, et des concerts de sirènes lorsque le grand petit homme déplace son auguste personne. Combien sont-ils ? je vous laisse faire le compte, sachant que chaque véhicule est aussi rempli que les bus de la RATP aux heures de pointe.

 Me voilà bien rassuré : non, la campagne présidentielle de Sarkozy ne coûtera pas une fortune à l'UMP. Le Ministère de l'Intérieur est là pour régler quelques factures !

Mais je me tais un instant pour laisser la parole au petit excité qui, contrairement aux apparences, se soucie beaucoup des dépenses publiques et donc de nos portefeuilles :

"Nous ne pouvons rester le pays d'Europe où la part des dépenses publiques dans la richesse nationale est la plus importante. Il faut donc dépenser mieux et moins. (...) Le problème du nombre de fonctionnaires doit être posé."
Dépenser mieux, c'est donc dépenser pour la protection privée du vilain petit nain quand il ne fait pas son boulot de ministre.

"Dans un pays comme le nôtre, où les dépenses des pouvoirs publics représentent 54 % de la richesse nationale, l'échec économique et social est garanti si les dépenses sont mal orientées."
A moins qu'il ne craigne que les Allemands ne repassent la ligne Maginot juste pour taper sur sa petite tête, j'ai bien peur que ce monstrueux attirail soit légèrement disproportionné pour dissuader 3 sans-papiers de manifester devant son bureau. Espérons qu'il "orientera mieux les dépenses" s'il est élu, il faudrait pas qu'il se paye des croisières en porte-avions pour ses vacances.

"La France qui se lève tôt le matin, la France qui travaille, la France qui paie ses impôts, elle est aussi attachée à voir que l'argent public soit utilisé avec l'efficacité maximale."
Pas d'inquiétude, c'est efficace : pas un seul vol de sac à mains sur le boulevard depuis l'arrivée de la milice.

"On ne paye pas des fonctionnaires de polices pour qu'ils jouent au basket avec des jeunes."
Mieux vaut les payer à se cailler les miches sur le trottoir à ne rien foutre.
 
"Il faut en finir avec les pratiques monarchiques dans la Vème République."
No commentaire !
 
Vous l'aurez compris, je fus un peu étonné de voir des armées napoléoniennes se dresser dans le quartier pour pas grand chose. J'ai donc posé la question aux premiers intéressés. Une première fois, après quelques jours d'intense présence policière :

 Moi : Qu'est-ce qui se passe, pourquoi vous êtes aussi nombreux ?
 Le CRS : Eh ben, euh, vous savez, il y a souvent des manifestations sur le boulevard.
 Moi : Mais vous êtes là depuis trois jours ! il y a une manif prévue aujourd'hui ?
 Lui : Ah bon, vous avez vu des CRS, quand ça ? (arf...) Non il n'y a rien de prévu, mais euh... il peut toujours y avoir une manifestation de SDF, on sait jamais !
 
 Le brave homme, je le plains, ça doit pas être facile d'expliquer un truc aussi con.
Une semaine plus tard, nouvelle discussion avec deux de ses collègues, plus loquaces :

 Moi : On se pose un peu des questions sur le mélange des genres. Vous protégez le ministre ou le candidat ?
 Le premier : Vous inquiétez pas nous aussi on se la pose, la question ! on est là parce qu'on doit bien obéir aux ordres. Mais on se demande ce qu'on fout là.
 L'autre : Vous savez, la royauté elle est pas morte, en France. Mais ça commence à s'agiter du côté de nos syndicats.
 
 Tout ça énerve un peu les habitants du quartier. La dernière blague à la mode quand un type rentre dans un bistrot :
"ils t'ont laissé passer ? t'avais ton badge ?"

 
 Pour finir, je vous colle ce petit extrait du Nouvel Obs d'aujourd'hui :

 "Dès le premier jour, la rue d'Enghien est mise sous haute surveillance policière. Dans la foulée, tous les habitants des trois immeubles qui font face au QG reçoivent une étrange enveloppe saumon, sans cachet de la Poste. A l'intérieur, une lettre, datée du 15 janvier, leur demande de répondre au plus vite à un recensement de sécurité. On leur communique un numéro de téléphone. Au bout du fil, un policier questionne : nom, prénom, date de naissance. Au cours de la conversation, le policier se fait plus précis. Il suggère à son interlocuteur de ne pas recevoir de paparazzi chez lui, évoque avec lui les dangers terroristes, la présence d'un éventuel sniper planqué sur les toits. En quelques minutes, l'habitant de la rue d'Enghien est mis sous pression. Le voilà devenu un riverain fiché par la police. En fait, le fonctionnaire est un agent du service Enquête des Renseignements Généraux de la préfecture de Police de Paris..."
 
 Sarko, utiliser les RG à son compte ? mais enfin, c'est ridicuuuuule !
 
 Sur ce... votez bien !   A plus,
 
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28 février 2007 3 28 /02 /février /2007 17:41


La campagne PCF et l'écologie.
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28 février 2007 3 28 /02 /février /2007 17:32
Genika, membre du Conseil de Campagne de Marie-George Buffet nous offre son billet hebdomadaire : "Soigne ta gauche".

La chevauchée du lymphatique

François Bayrou obéit à une idéologie de la conciliation à n’importe quel prix.

C’est un promoteur, depuis quelque temps opiniâtre, de la pondération. Il se croit original, il n’est qu’une énième version de l’équivoque et de l’incertitude dans le paysage politique. Il plaît probablement à un certain pourcentage d’électeurs parce qu’il récuse le conflit au nom d’une pacification des esprits. Rien, selon lui, ne doit aboutir à l’affrontement.

Il ne conçoit pas qu’il existe des intérêts antagonistes et que le semblant de programme qu’il propose succombe aux contradictions et appelle la résignation du plus grand nombre.

Pour lui, il existe toujours un moyen de s’entendre, un arrangement en perspective. Il est un partisan du pour et du contre. Le "bon sens" l’anime. On connaît la chanson : il faut prendre le "bon" des uns et des autres et rejeter le "mauvais", procéder à un mélange des vertus. Le "bon sens" a bon dos.

C’est, le plus souvent, l’intelligence invoquée par ceux que les complexités rebutent. En gros, François Bayrou ménage la chèvre et le chou. Il cherche à persuader la première de ne pas trop bouffer le second, comme si d’être bouffé, ne serait-ce qu’un peu, ne constituait pas un dommage. Homme d’un juste milieu, il souhaite que les veaux promis à l’abattoir aient le droit de négocier une prime de risque avec leurs égorgeurs et que les uns et les autres mettent en commun leurs compétences respectives au nom de l’équilibre. C’est un modéré, c’est-à-dire, pour reprendre la réplique d’Anatole France « qu’il est modérément contre ». Ne rien changer tout en soutenant le contraire est son credo.

Il se refuse à formuler une mesure sociale conséquente pour n’avoir pas, dit-il, à se trahir. Il confond, ainsi, les promesses prodiguées à tort et à travers avec l’énoncé de mesures indispensables à améliorer un quotidien. Il s’inquiète de la pléthore des fonctionnaires locaux et projette d’installer des préfets ou leurs sous-fifres dans chaque quartier. Lui qui accuse ses concurrents de complaisance s’abandonne à une débauche de prudences qui mine d’emblée la moindre tentative de changement vrai.

C’est en quelque sorte un démagogue par faiblesse qui argumente ses carences en les sublimant. Il est beau, sincère, scrupuleux, et par-dessus tout, il s’insurge contre « le système ».
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26 février 2007 1 26 /02 /février /2007 18:13

Pour une véritable
politique industrielle

L?angoisse demeure pour les salariés d?Airbus et d?Alcatel-Lucent en ce lundi matin. Les uns ne savent pas ce que leur réserve la nouvelle mouture du plan de restructuration d?EADS. Les scénarios envisagées laissent présager le pire comme la suppression en Europe de 10 000 postes sur trois ans. Les seconds ont pu tristement se rendre compte des futilités des promesses du gouvernement.

Jeudi, en effet le ministre délégué à l?emploi Gérard Larcher, sous la pression sociale, avait envisagé la suspension du plan social durant la mise en place d?un groupe de travail avec les syndicats. Le lendemain la direction d?Alcatel-Lucent réfutait tout gel du projet de restructuration. L?équipementier a confirmé les licenciements de 15 à 25 % des effectifs en France et dans le reste de l?Europe. L?État doit imposer un moratoire et pas se contenter de gesticulations.

Pour aller à la rencontre de ses travailleurs on sent une incompréhension de leur part. Mais, aujourd?hui de plus en plus grandit la colère, surtout après les vagues successives de délocalisations qui ravagent des bassins d?emplois du Poitou aux Ardennes.

Les travailleurs ont droit à un vivre mieux,
et pour cela il leur faut des pouvoirs.


Pourtant, les carnets de commande d?Airbus sont pleins sans que cela empêche la direction du groupe de vouloir licencier pour plus de rentabilité. Ce n?est pas acceptable.

Je rejoins, le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault qui affirme : "Il ne faut pas laisser le monde des affaires décider des affaires du monde".
Il faut instaurer une sécurité sociale professionnelle pour lutter contre la précarité de l?emploi. Et pour cela il faut changer les gestions d?entreprise et mobiliser les financements nécessaires.

Les droits des salariés doivent être garantis et renforcés. Nicolas Sarkozy souhaite s?attaquer au droit de grève et aux rôles des syndicats. Ce sont pourtant des droits fondamentaux de notre démocratie. Et Sarkozy ose se faire le porte parole de « la France dure à la peine, la France dont on ne parle jamais parce qu?elle ne se plaint pas, parce qu?elle ne brûle pas les voitures (...), parce qu?elle ne bloque pas les trains ». Pourtant, il défend davantage la vision du MEDEF. Un de ses proches collaborateurs François Fillon l?illustre parfaitement lorsqu?il avance "que moins la politique s?occupe de ce qui se passe dans les entreprises, mieux c?est."

La réalité c?est que l?emploi industriel périclite. Depuis presque 40 ans, il a baissé de plus de 30 % et l?emploi total a augmenté d?un peu plus de 20 % seulement et s?est précarisé. Le poids de l?industrie dans l?économie française s?affaiblit fortement. Sa part dans la création de richesse et dans l?emploi baisse d?un tiers.

Oui il peut y avoir une politique de développement industriel mais pour cela :

 Il faut avoir l?ambition, ce que ni le gouvernement français, ni la Commission européenne n?ont, d?intervenir directement sur le système productif, sa liaison aux activités de service et sur l?environnement. S?engager aussi à diffuser en grand les nouvelles techniques de partage des connaissances et de démocratisation de l?accès à l?information et au savoir.
  Il faut relever les défis industriels contemporains et oser s?appuyer autrement sur la révolution numérique et les technologies de l?information et de la communication, en développant manifestement emplois, formations, recherche.
  Par un soutien fort à une politique audacieuse de sécurisation d?emploi et de formation et de promotion des territoires. Il faut relancer de grands projets industriels de coopération.
  Il faut cesser de laisser la recherche du profit boursier envahir tous les secteurs de production.

Une nouvelle politique industrielle verra le jour à cinq conditions :

1. La promotion des NTIC pour relever les défis de la révolution numérique, des mutations sociales et des aspirations démocratiques avec la transformation des « pôles de compétitivité » en pôle de coopération.

2. La volonté de sauver les territoires sinistrés par la casse industrielle et qui ont besoin d?emplois nouveaux à grande échelle et d?un essor massif des qualifications.

3. Des financements nationaux et européens, des incitations financières efficaces pour impulser des activités, donner de l?ampleur aux investissements, avec une mobilisation nouvelle du crédit, jusqu?à une réorientation de la BCE.

4. Une hausse forte des efforts de recherche et de formation.

5. L?application et le développement de la loi contre les délocalisations déposée au Parlement par le groupe communiste.
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26 février 2007 1 26 /02 /février /2007 14:49
Intervention faite par
Nawal Badaoui au nom du groupe communiste, lors du conseil municipal du 21 février.


« Nous avons assisté ces dernières semaines aux douloureuses évacuations par la police nationale des locaux de la FAL et de la CGT, d'hommes, de femmes et de familles qui avaient choisi de mettre sur la place publique la question essentielle de la régularisation de tous les sans papiers.
Avec fraternité, nous avons été à leur côté pour porter toutes leurs revendications:
−    La régularisation de tous les sans-papiers
−    Un local pour pouvoir se réunir, être accueilli dans d'autres conditions, ...
−  La remise par le Préfet des noms des personnes qu'il a promis de régulariser en Juin 2006 avec l'attribution des titres de séjour correspondant
−  La remise d'un récépissé permettant la libre circulation pour tous les sans-papiers.
−  La participation du Maire de Roubaix lors des rencontres avec les associations du collectif de soutien.

Pour favoriser cela, le collectif de soutien aux sans-papiers de Roubaix composés de la FAL, de la LDH, de la Pastorale des Migrants, de la CGT, du MRAP, ... demande à Monsieur Le Maire de les accompagner durant une certaine période lors de leur rendez-vous mensuel avec le Préfet pour témoigner au nom des roubaisiens.

C'est pourquoi, les élu-e-s communistes, s'interrogent sur les actions que vous entendez mener pour améliorer les conditions d'accueil et d'accompagnement des familles résidant à Roubaix et qui demandent l'asile ou un titre de séjour. »

En réponse à cette intervention, Monsieur Le Maire nous a invité à nous référer à l'allocution de la la candidate du Parti socialiste sur TF1 pour connaître sa position sur la question des sans-papiers.

Pournotrepart, nous vous invitons à lire les 75 propositions de la CIMADE, que vous pouvez trouver sur le le site de cette association.  Ce document est d'une vérité et d'une mesure à laquelle nous nous référons plus volontiers.

Retrouvez les 75 propositions sur : http://www.cimade.org
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25 février 2007 7 25 /02 /février /2007 18:33
Le 28 janvier Les Elus communistes de Wasquehal envoyaient un courrier au député Maire de Wasquehal concernant la construction de logements à Wasquehal

Monsieur Remignon, directeur général du Groupe CMH à répondu :


Le Directeur Général

Monsieur Francis PROVOST
Conseiller Municipal
Mairie de Wasquehal
1, rue Michelet
59290 WASQUEHAL

Villeneuve d'Ascq, le 9 février 2007

Monsieur,


Ayant pris connaissance par voie de presse de votre lettre ouverte à Monsieur Gérard Vignoble, je tiens à vous apporter quelques précisions au sujet de nos programmes de construction sur la ZAC du Grand Cottignies.

Cette opération, dont vous mettez en doute le caractère social, a précisément été conçue, à la demande de Monsieur le Maire, Président de la SWEM, afin de favoriser la mixité sociale.

En effet, la péréquation financière établie permet d'assurer une diversité entre locatif social, locatif non conventionné et accession à la propriété. Ainsi, 30 logements locatifs PLUS de grande qualité verront-ils le jour au cœur même de ce programme auquel ils sont pleinement intégrés. Cela représente plus de 25 % des habitations construites par notre Groupe sur cette zone, ce qui donne à cette opération toute sa dimension sociale.

Par ailleurs, dans la partie accession à la propriété nous proposerons 14 logements à moins de 300 000 €, soit en moyenne 2700 € par m2 habitable, ce qui, compte tenu dé la localisation de cette opération, représente un prix très raisonnable.

Notre objectif, à Wasquehal comme partout ailleurs, est de créer des quartiers où il fait bon vivre en proposant des produits diversifiés susceptibles de créer des équilibres de population favorables au bien-être de chacun. Notre intervention sur la ZAC du Grand Cottignies en est une très belle illustration.

La vocation de notre Groupe est de favoriser l'accès au logement de tous les ménages, et notamment des salariés les plus modestes, en nous appuyant non sur une logique de paupérisation croissante mais au contraire sur une dynamique positive seule à même de redonner à notre Région des perspectives de développement favorables à chacun.

Espérant vous avoir convaincu que nous remplissons bien, à Wasquehal comme ailleurs, notre mission d'intérêt collectif, je vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de mes salutations distinguées.
Philippe REMIGNON


Copie : M. VIGNOBLE - Mairie de Wasquehal
NORD ECLAIR

Ce courrier mérite bien une réponse ....

Monsieur Philippe REMINGON
Directeur Général
Groupe CMH
74 rue Jean Jaurès BP 10430
59664 Villeneuve d’Ascq
Monsieur le Directeur Général,

J’ai bien reçu votre réponse à mon intervention publique concernant la construction de logements sociaux sur notre commune de Wasquehal.
Je vous suis gré de l’intérêt que vous portez aux positions de l’élu communal que je suis et qui visiblement ne vit pas sur la même planète que vous. À moins que cela soit vous qui ne viviez pas dans le même monde que la grande majorité de nos concitoyens.

Vous terminez votre réponse en espérant « m’avoir convaincu que vous remplissiez bien votre mission d’intérêt général ».
Je suis au regret de vous dire que, si l’intérêt général c’est d’utiliser au mieux les fonds issus de l ‘épargne populaire, de combattre ces fléaux que sont, le manque crucial de logements sociaux, la lutte contre le logement insalubre, la spéculation immobilière en rendant accessible à notre population des logements sociaux de qualité, vous ne remplissez pas votre mission.

Vous vous satisfaisez du fait que sur le programme de construction du Grand Cottignies, 14 logements en accession à la propriété seront mis sur le marché à moins de 300 000 € !
Franchement, estimez vous vraiment que ces logements seront accessibles aux ménages constitués par « les salariés les plus modestes » comme vous le précisez dans votre réponse ?

Dans votre publicité internet il est proposé :
➢    10 logements TO4 de 255 000 à 310 000€
➢    23 logements TO5 de 308 000 à 415 000€
➢    06 logements TO6 de 457 000 à 495 000€

Persistez-vous à considérer qu’un seul de ces logements est accessible à un ménage de salarié modeste ?

Je vous invite à consulter quelques opérateurs financiers  qui accompagnent nos concitoyens dans les opérations d’accession à la propriété.
En ce qui me concerne, je l’ai fait auprès d’une banque sérieuse de bonne réputation.

➢    Si un ménage est constitué de deux salariés payés au SMIC, (ce qui est la grande majorité des salariés que vous qualifiez de plus modestes), ils ont un revenu mensuel maximum de 2 500 € , en prenant le pourcentage maximum d’engagement (33%), ils peuvent rembourser 800 € par mois , cela leur ouvre un prêt de 157 000 € permettant l’acquisition d’un bien de 152 000 €. Le TEG étant de 3,68 % .
Ce prêt est aussi soumis à une condition  importante par les temps qui courent : détenir un emploi stable ! Vous en conviendrez, cela élimine un bon nombre de salariés.

➢    Dans les mêmes conditions que ci-dessus, pour obtenir un prêt de 285 000 € il faut être en capacité de rembourser 1 450 € par mois donc avoir un revenu mensuel de 4 500 € .

Est-ce le cas des ménages de salariés que vous qualifiez de « plus modestes » ?

Certes, le quartier dans lequel seront construits ces logements est de haut de gamme. Les constructions sont donc directement impactées par cet environnement, mais est-ce le rôle d’un organisme dit de « logement social » de s’engager dans de telles opérations ?
 La « mixité sociale » que vous décrivez dans votre courrier n’a rien à voir avec la réponse aux réels besoins des gens modestes, payés au SMIC, à temps partiel imposé et autres contrats précaires, victimes de la financiarisation extrême de notre société.

Autre point que je souhaite soulever :

Mon courrier s’adressait d’abord au Maire de notre commune (qui d’ailleurs, contrairement à vous n’a pas daigné me répondre).
Je soulevais dans mon propos le déséquilibre flagrant sur notre commune entre les logements de haute facture et les logements sociaux.
J’ai donc soulevé la possibilité ouverte par « la loi Borloo » de répondre à certains besoins sociaux par la construction de maisons dites «  à 100 000 € » d’autant plus que la commune de Wasquehal dispose de terrains communaux qu’elle vend, chèrement, à des promoteurs immobiliers privés alors que ceux-ci pourrait avoir une toute autre utilisation sociale.

Je vous pose une question, Monsieur Remignon : votre organisme est-il partant pour  étudier la faisabilité de telles opérations ?
Si oui, je vous invite vivement à prendre contact avec notre Député Maire, qui se fera, j’en suis sûr après son intervention dans le journal Libération reprise sur son Blog, un devoir d’organiser une séance de travail sur cette question. Il va de soi que si je suis invité, je serais ravi de vous y rencontrer et de travailler avec vous à la mise en œuvre de solutions réellement  destinées aux ménages composés de salariés modestes, en difficultés ou victimes de délocalisations, de fermetures d’entreprises, en un mot de cette politique libérale qui fait tant de dêgats parmi les plus faibles et les plus vulnérables.

Je n’espère pas vous avoir convaincu de quoi que ce soit, mais simplement vous avoir sensibilisé aux dures réalités de notre monde qui privilégie la rentabilité financière aux bonheurs des femmes et des hommes qui par leur travail créent les richesses de ce Pays qui, rappelons-le est aussi le leur.

Recevez, Monsieur le Directeur Général, mes sincères salutations.

Francis Provost

Conseiller Municipal PCF de Wasquehal.


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25 février 2007 7 25 /02 /février /2007 11:22
Extraits de l'intervention de Françoise Thilliez

au Conseil Régional

concernant la Formation Professionnelle


-   " … L’accès à la formation continue reste l’apanage des salariés les plus qualifiés travaillant dans les grandes entreprises. Les salariés des PME et les demandeurs d’emploi en bénéficient peu.…
- Notre Institution n’a pas attendu la décentralisation pour agir avec l’ensemble des acteurs institutionnels. Néanmoins, les difficultés persistent avec l’Assedic et l’ANPE, ce qui favorise l’exclusion sociale …
- C’est pourquoi il est urgent et nécessaire de réorienter plus efficacement la dépense publique en matière de formation professionnelle….
- Il faut aussi déboucher sur le projet de « l’Ecole de la 2ème chance » afin d’offrir des perspectives d’avenir aux 6 000 jeunes de notre région qui sortent, chaque année, du système scolaire sans formation…
- Il faut intensifier la lutte contre l’illettrisme…
- L’objectif commun doit conduire à avancer vers une Sécurité-Emploi-Formation pour tous.

Cela passe entre autres par la création d'un Service Unique et Public Régional de la Formation et de l'Insertion Professionnelle qui doit agir pour la sécurisation des parcours professionnels ..."
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23 février 2007 5 23 /02 /février /2007 17:20
Madelin discret conseiller de Bayrou

François Bayrou, a bénéficié des conseils d'Alain Madelin pour son programme économique. L'ancien président de Démocratie libérale se sent plus proche, sur bon nombre de points, du candidat de l'UDF que de celui de l'UMP. Son ancien bras droit, Hervé Novelli, doit déjeuner avec le député (UMP) d'Ille-et-Vilaine en début de semaine pour tenter de le ramener à de meilleures dispositions.

Voilà une bonne recrue digne de confiance et certainement de bons conseils :

Extrait de la biographie de Madelin :

Choqué par les accords d'Évian, il s'engage dès ses 16 ans pour la cause nationaliste et devient familier des bagarres avec les militants d'extrême gauche. En 1963 il est à la Fédération des Etudiants Nationalistes où il est responsable de l'action militante, il sera blessé à l'entrée du lycée Turgot dans une bagarre entre lycéens communistes et membres de la FEN. En 1964, alors qu'il étudie le droit à Assas, il est l'un des fondateurs du mouvement Occident, mouvement étudiant d'extrême droite, avec Gérard Longuet et Patrick Devedjian.
Revenant sur cette époque, il déclare qu'il s'agit d'un
« anticommunisme militant, extrême et passionné, qui a accompagné une bonne partie de ma vie d'étudiant. »
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