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12 mars 2007 1 12 /03 /mars /2007 10:13
Non à la privatisation de l’ANPE
Tel est le mot d’ordre lancé par l’ensemble des organisations syndicales ( CGT, CFDT, CFTC, FO, SNU-FSU et SUD) qui appellent à la grève le 29 mars prochain.

Les agents de l’ANPE dénoncent le démantèlement programmé du service public de l’emploi.


Un décret actuellement examiné par le Conseil d’Etat, permettrait à l’ANPE de vendre certaines de ses prestations ( tests de recrutement, bilan de compétence, atelier de recherche d’emploi) ou de filialiser cette activité en faisant appel à des entreprises privées. La privatisation du service public de l’emploi est en marche.

Cette dérive vient se rajouter à la dissimulation et à la manipulation des chiffres déjà dénoncées par deux administrateurs de l’Insee qui estiment à 9.5% et non 8.7% le véritable taux de chômage. Ce chiffre correspondant à la définition de "demandeur d’emploi" du BIT, c’est-à-dire à ceux qui, quand on les interroge, se déclarent à la recherche d’un emploi, qu’ils soient inscrits ou non à l’ANPE.
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5 mars 2007 1 05 /03 /mars /2007 19:18
Le sort d'Airbus ne peut pas se jouer à la Bourse !
Le plan de « sauvetage » d’Airbus est profondément inacceptable :
> 10 000 suppressions d’emplois, dont 4000 en France, chez Airbus comme chez ses sous-traitants.
> Trois usines fermées, dont celle de St Nazaire ville.
> Trois autres vendues dont celle de ) Meault dans la Somme.
> Une réorganisation industrielle qui transfère toute la chaîne d’assemblage de l’A 320 en Allemagne.

Comment parler d’une ‘crise d’Airbus’ ?
Ce n’est pas aux salariés de faire les frais d’une crise dont ils ne sont pas responsables, dans une entreprise disposant de grandes perspective de croissance. Louis Gallois s’autorise à parler de ‘crise’, alors que :
Le carnet de commandes avec 2533 appareils représente près de six années de travail. - Cela représente un chiffre d’affaires de 250 milliards.
 D’ici 2023, Airbus et Boeing tablent sur 23 000 avions à réaliser.
L’A380 est en phase de développement, l’A350 vient d’être lancé, l’A400M (transport militaire) est engagé.
 La perspective d’un A320 nouvelle génération est à l’étude.
 Le chiffres d’affaires de la maison mère EADS était en 2005 de 34 milliards d’euros.
 Le carnet de commandes d’EADS fin 2005 était de 253 milliards d’euros.

Précisons donc : de quelle crise parle-t-on ?
Les difficultés du groupe EADS sont directement liées aux choix de rentabilité financière faits par les dirigeants du groupe. Déjà, il y a quatre ans, le patron d’EADS avait résumé toute sa politique pour Airbus : « Je me réjouis d’avoir économiser 1 milliard sur les investissements pour satisfaire les actionnaires ». Et en effet, les actionnaires sont contents ; ils touchent chaque année près de deux milliards d€. Et ce sont les salariés à qui l’on veut faire payer les pots cassés !
Eh bien, non, il faudra les mettre à contribution !
Partout en France et en Europe, c’est la même logique qui domine, avec toujours les mêmes conséquences sociales. C’est aussi le cas dans les groupes Alcatel et Thalès, comme dans toutes les entreprises pilotées aujourd’hui au seul profit des actionnaires. Et le résultat de cette politique, ce sont les plans de licenciements, le démantèlement des entreprises, la pression sans cesse accentuée sur les salariés, et cela tout particulièrement dans la sous-traitance.
DES PROPOSITIONS CONCRETES : IMMEDIATEMENT

> Un moratoire suspensif pour mettre immédiatement tous les problèmes sur la table.

> L’Etat français actionnaire à la hauteur de 15% dans le capital d’EADS doit s’opposer à cette véritable entreprise de casse. C’est une question de volonté politique.

> Le gouvernement doit convoquer le Parlement en session extraordinaire et engager un grand débat national sur la politique industrielle à partir des propositions alternatives avancées par les salariés, les représentants des collectivités territoriales, les populations. Un même débat doit se tenir au Parlement européen.

> Une véritable politique de développement de l’emploi et de la formation

Le plan Power 8, s’il est appliqué, va considérablement affaiblir l’ensemble de la filière aéronautique et spatiale française et européenne. La précarité pour les salariés et dans l’organisation du travail, c’est le contraire de l’efficacité. Il faut presque 10 ans pour former des collectifs de travail performant. A qui va-t-on faire croire que c’est en supprimant des emplois, en cassant des équipes, en fermant ou en vendant des sites que l’on va améliorer la situation !

Pour préparer dans de bonnes conditions les programmes futurs comme l’A 350 XWB et l’A 320 nouvelle génération, remplaçons tous les départs en retraite, transformer tous les CDD en CDI, l’embauche de tous les intérimaires. Ce dont a besoin cette filière structurante pour notre industrie, ce sont des salariés stables, bien rémunérés et plus nombreux.

Le pouvoir aux seuls actionnaires, ça suffit ! Les salariés et leurs représentants doivent avoir des droits décisionnels sur la marche de l’entreprise. Ils doivent pouvoir décider des choix stratégiques, des investissements et de l’organisation du travail au sein de leur entreprise. Les comités de groupe européens et interentreprises, réunissant fournisseurs et donneurs d’ordre, doivent disposer de tous les moyens nécessaires pour faire primer le développement de l’entreprise à la croissance des dividendes. Ils doivent contribuer à fonder les relations entre les « donneurs d’ordres » et l’ensemble du tissus de sous-traitance sur des bases de coopération.

Airbus, chantier européen réussi : une solution publique, européenne

Rentabilité financière et intérêt général ne sont pas conciliables. Redonnons donc à la France et à l’Europe la maîtrise totale de son industrie aéronautique et spatiale en créant un groupe Européen 100% public. Ce sont les actionnaires, pas les salariés ni les contribuables des régions, qui doivent être mis à contribution. Les actions rachetées par les Etats à Lagadère et DaimlerChrysler doivent l’être hors prix du marché.

Les Etats, La banque européenne d’investissement (BEI) et la BCE doivent permettre des financements à taux réduit pour le développement de programmes et d’investissements créateurs d’emplois.

Dans la rue et dans les urnes

Sortir Airbus de la logique de la bourse, c’est une décision politique. Pour réussir, seule la rupture avec la logique actuelle et des choix radicalement nouveaux peuvent le permettre. Car il faudra traduire dans les urnes les exigences des salariés, ce qui s’exprimera dans les mouvements, dans la rue.

C’est dans cet esprit, pour porter un espoir de changement, que je propose le rassemblement en faveur d’une gauche de courage et de combat .
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27 janvier 2007 6 27 /01 /janvier /2007 10:02
Quand les Dirigeants de l'UMP et l'UDF pleurent sur la situation des sans logis ....


Leurs Elus utilisent toutes les posssibilités pour se défiler !
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26 janvier 2007 5 26 /01 /janvier /2007 18:37
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26 janvier 2007 5 26 /01 /janvier /2007 17:23

65 Milliards d'Euros ...
Ce n'est pas suffisant !

65 milliards de cadeaux aux entreprises

En 2005, les aides publiques aux entreprises ont atteint l'équivalent du budget de l'Éducation nationale.

Soixante-cinq milliards d?euros, 4 % du produit intérieur brut, tel est le montant des aides publiques reçues par les entreprises en 2005.
Ces chiffres proviennent d?un audit réalisé à la demande du premier ministre par les corps de l?inspection des Finances, de l?Administration et des Affaires sociales. Les inspecteurs expliquent que cette somme représente « un peu plus que le total du budget de l?Éducation nationale, près de deux fois le budget de la Défense, le même ordre de grandeur que le total des dépenses hospitalières ».


L?État est de loin le premier pourvoyeur puisqu?il assure à lui seul 90 % de ces aides qui prennent différentes formes : baisse du coût du travail (24,118 milliards), aide fiscale (8,348 milliards), aide aux - investisseurs (6,452 milliards), garanties de prêts, recherche publique, prêts à taux bonifiés, etc.

Au total : 57 milliards en 2005 soit « 949 euros par habitant » prélevés sur le budget de l?État. Ensuite viennent les collectivités locales (régions, départements, communes, communautés d?agglomérations) qui participent à hauteur de 6 milliards d?euros, enfin les fonds européens : 335 millions d?euros. Et ces aides représentent un véritable maquis puisque le nombre cumulé des dispositifs est évalué à 6 000 « dont 22 aides européennes, 730 aides nationales et, par exemple, 650 aides pour l?ensemble des collectivités - locales de la seule région Île-de-France ».

Généralement accordées au nom de l?emploi, ces aides sont loin d?avoir fait leurs preuves sur le terrain. L?audit conclut à la nécessité de procéder « dès que possible à l?évaluation des dispositifs les plus coûteux ». Avec de nouveaux éléments, il va dans le même sens que de précédentes études comme celle réalisée au début 2006 par le Conseil d?orientation pour l(COE) ou comme le rapport de la Cour des comptes présenté cet été à la commission des Finances de l?Assemblée nationale. Son président, Philippe Seguin, jugeait alors que les aides publiques constituent « un dispositif incontrôlé » au coût « très élevé » et « à l?efficacité trop incertaine pour qu?on ne s?interroge pas sur la perennité et l?ampleur du dispositif ».
Pas plus tard que ce mardi, la majorité de droite de l?Assemblée a rejeté une proposition de loi du groupe communiste visant à restaurer la loi Hue de contrôle des fonds publics (que cette même droite s?était empressée d?abroger dès son retour au pouvoir).

Mais avec la campagne présidentielle qui s?engage
les citoyens auront leur mot à dire sur le sujet.

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14 janvier 2007 7 14 /01 /janvier /2007 15:51
Quatre chantiers
 pour éradiquer  les précarités

Pour les premiers mois de la législature
« quatre chantiers devraient être ouverts pour éradiquer toutes les précarités qui rongent les familles et les salariés »
a annoncé Marie-George Buffet

.
1) Eradiquer le chômage, par une sécurité d’emploi ou de formation, qui passera notamment par l’abrogation du CNE, des contrats précaires et des temps partiels imposés, une réforme de l’indemnisation du chômage et par une refonte du code du travail.

 2)  Relever en urgence les salaires, les pensions et les minima sociaux. Dès la mise en place du gouvernement, le SMIC sera porté à 1500 €. De grandes négociations salariales seront ouvertes. Des prix rémunérateurs seront garantis aux paysans pour leur permettre de vivre de leur travail et de sauvegarder leurs exploitations.

 3) Garantir un toit à chacun et à chacune, par la création d’un véritable service public de l’habitat. Plus de 600 000 logements sociaux seront construits sur la législature. Les loyers seront plafonnés, par la loi, à 20% du revenu des ménages. Les expulsions locatives, les coupures d’eau et d’électricité seront interdites. La réquisition des logements vides sera organisée. La loi sur les 20% de logements sociaux sera rendue plus contraignante.

4) Assurer le droit à la santé. La Sécurité sociale universelle
 sera rétablie ; une réforme du financement de la sécurité sociale sera engagée dès l’automne 2007, notamment par la cotisation des revenus financiers.

Marie-George Buffet annonce également sa volonté de porter :

- Le budget de l’Education nationale à 7% du PIB,
- Celui de la jeunesse et des sports et de l’éducation populaire à 1% du PIB,
D’augmenter et de sécuriser les subventions aux associations ou encore de travailler à une loi complète sur le statut du bénévolat. Les crédits à la recherche publique seront doublés sur cinq ans, les propositions émanant des Etats généraux de la recherche seront reprises et appliquées par le gouvernement.

Pour rétablir les artistes et les techniciens de la culture dans leurs droits, la proposition de loi réformant le statut des intermittents du spectacle sera inscrite à l’ordre du jour du Parlement dès la rentrée parlementaire.
 Toutes les « lois liberticides impulsées par Nicolas Sarkozy seront abrogées. Est annoncée également l’inscription à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale de la loi cadre contre les violences faites
 aux femmes, élaborée par les féministes, ainsi que l’inscription dans un collectif budgétaire de l’allocation d’autonomie jeunesse ou encore la régularisation des sans-papiers.

Reste une question : comment débloquer les moyens nécessaires à tous ces chantiers ?

"Je vois trois conditions » affirme Marie-George Buffet."

La première :  trouver l’argent. Il faut aller le chercher par une grande réforme de la fiscalité, dès la loi de finances pour 2008, une réforme de justice fiscale qui toucherait les hauts revenus et les profits exorbitants des grandes entreprises, 96 milliards d’€ en 2006 (…) Il faudra du courage pour réorienter toutes les missions de la BCE et créer un pôle financier public porteur d’une nouvelle politique du crédit et d’une nouvelle politique pour l’industrie.Il faudra la même détermination pour donner aux salariés, les seuls intéressés par l’emploi et l’investissement utile, de nouveaux droits d’intervention dans la gestion de leurs entreprises »

Ensuite,
« partager et démocratiser tous les pouvoirs ». Une 6e république sera à l’ordre du jour, et sera fondée sur les droits et la participation du peuple aux décisions de la Nation. Dans ce cadre, les résidents étrangers auront le droit de vote. Les services publics touchés par une privatisation feront l’objet d’une « reconquête ».

Enfin,
« toutes ces conquêtes sociales ne sont pas possibles dans une Europe du moins disant social, docile au tout marchand de l’OMC » estime Marie-George Buffet. « Dès la première réunion du Conseil des chefs d’Etat et de gouvernement, la France devra faire entendre sa volonté de réorienter la construction européenne et travailler à des initiatives permettant l’élaboration citoyenne d’un nouveau traité pour l’UE, facteur de progrès social de démocratie

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24 décembre 2006 7 24 /12 /décembre /2006 15:18

Déclaration d'entrée en campagne de Marie-George Buffet.             
Le 22 décembre 2006.

Chers amis, chers camarades,

Il y a urgence.
Hommes et femmes de gauche, communistes, socialistes, écologistes,  alternatifs, républicains de gauche, toutes celles et ceux qui veulent une gauche populaire, antilibérale, nous nous devons d'entrer en campagne.
Le 29 mai 2005, nous avons fait gagner l'Europe du progrès social, de la démocratie et de la paix, contre l'Europe du tout marchand et de la libre concurrence. Nous nous sommes retrouvés ensuite, toutes et tous ensemble, dans de multiples luttes, face à la droite au pouvoir et l'extrême droite. Les jeunes ont gagné le retrait du CPE.
Après les échecs de la gauche plurielle, avec les hommes et les femmes qui ne voulaient plus subir et qui voulaient combattre, nous avons décidé de construire une nouvelle majorité à gauche qui réponde enfin aux attentes populaires.
Quel défi formidable ! Mettre fin aux alternances où l'on sort les sortants sans que jamais notre vie s'améliore. Battre la droite durablement. Sortir du choix des renoncements à gauche. Celui qui une fois au pouvoir sacrifie les besoins populaires aux tenants de l'ordre établi, aux multinationales, à l'OMC, à la Bourse ou à la Banque centrale européenne. Et celui qui ne vise qu'à contester, à appeler les salariés à lutter sans jamais agir pour leur donner le pouvoir.
Oui, nous voulons proposer ensemble une autre voie à gauche.
Celle du courage et du combat. Parce que pour que chacun et chacune puisse bien vivre et non survivre, pour garantir des droits réels, un toit, un emploi, un revenu, une école de la réussite, la culture pour tous et toutes, il faudra un gouvernement porté par la mobilisation populaire qui affronte, affronte les actionnaires, affronte la commission de Bruxelles, affronte le capitalisme mondialisé.
On nous dit que ce n'est pas possible. Et pourtant les peuples d'Amérique latine montrent que l'espoir peut se lever. Notre peuple peut aussi, une nouvelle fois, bousculer les pronostics, comme avec le référendum, lors des prochaines élections présidentielles et législatives.
Tout cela est possible. Mais jusqu'à présent nous sommes absents.
Les hommes et les femmes qui souffrent au quotidien ne savent plus s'ils doivent attendre quelque chose de la politique.
Les garde-fous peuvent sauter ; le populisme avance, l'extrême droite se rassemble. La droite accélère son travail de casse.
Et le rassemblement antilibéral est lui bloqué par un débat de sommet sur la candidature.
Les salariés menacés de licenciement ou de délocalisation, les femmes qui subissent toutes les violences au quotidien, les hommes et les femmes qui craignent, le 15 mars, la reprise des expulsions locatives, ceux et celles qui travaillent et ne peuvent plus joindre les deux bouts, les sans papiers ou logement qui vivent dans la peur et le froid, toutes celles et tous ceux qui croient que peut-être on pourrait changer les choses ne peuvent attendre.
Il faut entrer en lutte. Il faut entrer en campagne. Il faut avec celles et ceux qui le veulent ouvrir un nouveau chemin à gauche.
Il y a urgence, et nous devons sortir de l'impasse.
Aussi, au nom des hommes et des femmes que je rencontre quotidiennement partout en France, au nom de celles et ceux que je reçois comme élue locale, je prends mes responsabilités.
Aucune candidature ne fait le consensus dans le rassemblement antilibéral.  Prenons en acte.
Ma candidature a été largement partagée par les collectifs locaux. Prenons en acte.

Je rentre en campagne.
Pas seule, pas pour ma personne ou par intérêt de boutique.

J'appelle toutes les composantes de ce rassemblement, mais aussi toutes celles et ceux qui voudraient s'y associer, à construire une campagne collective, respectueuse de toutes les sensibilités. Je rentre en campagne en suspendant mes fonctions de secrétaire nationale du Parti communiste français, comme je m'y étais engagée. Certaine de l'engagement des militantes et militants communistes, confiante dans leur unité.
Je rentre en campagne et j'appelle toutes celles et ceux qui le souhaitent, dans les collectifs locaux, et au-delà, à faire de même pour que se lève une dynamique populaire et citoyenne.
Je rentre en campagne avec vous pour battre la droite et gagner. Et porter vos colères, vos paroles, vos exigences. Pour gagner une sécurité d'emploi et de formation. Pour gagner un toit, un espace pour vivre. Pour gagner des salaires dignes et le temps de vivre. Pour gagner une loi cadre contre les violences faites aux femmes. Pour gagner le droit de vivre ensemble dans la tranquillité. Pour gagner une protection sociale assurant à chacun et chacune le bien-être. Pour gagner une école qui fasse que chacun et chacune exprime le meilleur de lui-même.
Bien sûr, les tenants de la pensée unique, nous diront, comme en 2005, que tout cela n'est pas possible. Et bien moi, je rentre en campagne avec vous pour affronter l'Europe libérale et construire l'Europe du progrès social et de la démocratie, pour faire respecter  notre  bien commun, les services publics. Je rentre en campagne pour affronter la tyrannie des actionnaires, des marchés, des banques, et pour rendre, par une réforme de la fiscalité, l'argent utile aux hommes et aux femmes de ce pays.
Je rentre en campagne pour affronter le silence dans lequel tant d'hommes et de femmes sont réduits, avec une Vième République qui donne de vrais pouvoirs aux salariés dans l'entreprise, aux citoyens et citoyennes dans la vie publique, et le droit de vote aux résidents étrangers.
Je rentre en campagne pour affronter les mentalités rétrogrades qui refusent l'égalité entre les hommes et les femmes, qui entretiennent toutes les dominations, les discriminations.
Oui, je rentre en campagne comme féministe.
Je rentre en campagne pour offrir une autre vie à la jeunesse que celle de la précarité et du mal logement.
Je rentre en campagne pour affronter les logiques productivistes qui détruisent la planète.
Je rentre en campagne pour affronter tous les fauteurs de guerre, pour promouvoir la paix, le désarmement et une nouvelle organisation du monde; pour soutenir de grandes causes humanitaires, le droit des enfants. Et pas seulement par souci de justice, de solidarité ou de développement mais parce que nous avons « besoin » d'Afrique, d'Asie, d'Amériques et d'Europe pour résoudre nos propres difficultés et développer une mondialité nouvelle.
Oui, rentrons en campagne collectivement. Il y a urgence. Chaque jour tous mes actes viseront le plus large rassemblement pour aujourd'hui et pour demain.
Avec ce geste, mon geste, je vise à dépasser les blocages, relancer la dynamique populaire pour que l'espoir revive. En ces temps de fêtes de fin d'année, j'ai envie de  lancer un message d'espoir.
Aux hommes et aux femmes qui pensent qu'une gauche populaire antilibérale peut vraiment changer la vie, aux hommes et aux femmes qui en ont assez d'être gommés de la vie publique, aux hommes et aux femmes militantes et militants des collectifs locaux unitaires, aux hommes et aux femmes militantes et militants du Parti communiste français, je veux dire que tous et toutes ensemble nous pourrons tout bousculer. Notre peuple peut  gagner. C'est le sens de mon engagement.
C'est le sens de ma candidature à l'élection présidentielle.
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26 novembre 2006 7 26 /11 /novembre /2006 12:40
La publication du
Mouvement des Jeunes Communistes :














































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Envoyez ce bulletin au :
Journal du Mouvement jeunes communistes
32 rue jean jaurès  93528 Saint Denis


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26 novembre 2006 7 26 /11 /novembre /2006 12:12
Le clip d'expression directe du PCF à l'adresse suivante :

http://www.dailymotion.com/CN-PCF/video/xogk6_expression-directe-du-pcf-nov-2006

Voir dans la rubrique "Les Liens "
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26 novembre 2006 7 26 /11 /novembre /2006 12:02
Extraits d'un article de
l'Humanité Dimanche :










































































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