Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

  • : PCF Section de Roubaix
  • : Des infos politiques locales et nationales
  • Contact

Recherche

Visiteurs

19 septembre 2023 2 19 /09 /septembre /2023 21:09

Le PCF s'associe, et vous invite à participer
au rassemblement proposé par le Mouvement de la Paix (https://www.mvtpaix.org)
à l'occasion de la

JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA PAIX (https://www.21septembre.org)
ce jeudi 21 septembre à 19h00devant la mairie de Roubaix

21 sept. journée internationale pour la paix : rassemblement Roubaix Gd Place jeudi 19h00
21 sept. journée internationale pour la paix : rassemblement Roubaix Gd Place jeudi 19h00
Partager cet article
Repost0
19 juillet 2023 3 19 /07 /juillet /2023 22:16

Dans l'édition de ce jour (19/07/2023) de l'HUMANITÉ
(le 13 juillet sur le site internet)



Reportage
Révolte à Roubaix : « On est sorti avec l’envie de manifester contre la police »
Au cœur du quartier de l’Alma-Gare (Roubaix), entre les bâtiments marqués par les traces d’un projet de rénovation urbaine, des jeunes qui ont participé aux émeutes expriment leur sentiment d’être abandonnés par les pouvoirs publics.
Publié le
Jeudi 13 juillet 2023
Nicolas Lee

Nuit de violence à Roubaix © Photo Kenzo TRIBOUILLARD / AFP AFP

Nuit de violence à Roubaix © Photo Kenzo TRIBOUILLARD / AFP AFP

« On était motivé par une envie de vengeance mais on avait que des mortiers. Ce n’est pas vraiment dangereux… En face, la police, ils sont protégés, ils ont des armes », relate Mehdi*, la vingtaine, en évoquant les soirées d’émeutes à Roubaix, qui ont suivi la mort du jeune Nahel, à Nanterre, le 27 juin dernier. Lui sort de cet épisode désabusé. Sa vision de la suite des évènements ? « Finalement ça n’a servi à rien. Ça va se passer comme d’habitude. L’auteur du tir va être jugé dans 3 ans, puis être envoyé dans une autre région. »

Voir aussi :
14 juillet : « Notre fête nationale célèbre une émeute »
Avec sa longue barbe blanche et sa chemise impeccablement rentrée dans son pantalon, Haroun Bouadjimi, un retraité de La Redoute de 76 ans, met un point d’honneur à consacrer son temps aux enfants et aux jeunes du quartier. « L’Alma ça a toujours été familial », confie le septuagénaire, depuis 36 ans dans le quartier, qui anime des ateliers dans le jardin partagé. Sur les récentes manifestations de colère « Monsieur Haroun » — comme on l’appelle — répond qu’il voit la violence surtout dans l’abandon des habitants du quartier par la municipalité. « Juste avant les élections, le maire avait promis aux enfants que leur parc serait nettoyé. Cela n’a jamais été fait. Vous imaginez ce que ça fait aux enfants d’avoir des politiques qui leur mentent, à cet âge ? » prend-il pour exemple.

Assis sur des marches qui mènent à une entrée scellée par des parpaings, sirotant une canette d’oasis le nez planté dans son téléphone, Medhi parle lui aussi de ce sentiment de relégation de ce quartier, construit à la suite d’une mobilisation des habitants dans les années 70. « Tous les bâtiments autour vont être détruits, avec ma famille on fait partie des derniers à ne pas être parti. » Le projet de rénovation urbaine a laissé ses stigmates. En plus des entrées bouchées, les fenêtres des appartements vides sont aussi méthodiquement murées. C’est l’un des quartiers les plus pauvres de la ville aux mille cheminées où en moyenne 42 % de la population vit sous le seuil de pauvreté (Selon l’Insee en 2020). Mehdi fait lentement le tour de la cour du regard avant de se replonger sur l’écran de son téléphone.

Khalid* et Abdel*, 22 ans tous les deux, habitent également l’un des bâtiments presque vides de l’Alma-Gare. Eux aussi partagent le même sentiment d’abandon, décrivant notamment le manque d’entretien des logements par le bailleur social. « Ça nous arrive souvent de ne plus avoir d’eau chaude pendant plusieurs jours et il y a de la moisissure sur les murs », décrit Khalid. « En ce moment, ça fait plus d’un mois qu’on a plus d’eau chaude chez nous, complète Abdel. Mes parents paient quand même 800 euros de loyer par mois ! » rapporte-t-il, excédé. Mehdi renchérit en désignant des bouteilles vides et des morceaux d’emballage qui traînent par terre. Il assure que ça fait plusieurs mois que le service de nettoyage de la ville n’est pas passé et que les riverains assurent eux-mêmes l’entretien des espaces publics.

Le visionnage de la séquence où l’on voit le policier tirer sur Nahel révolte les trois amis et les images des mobilisations en Île-de-France les poussent à l’action. « On est sorti avec l’envie de manifester contre la police, résume Mehdi. Tout le monde, ici, connaît une personne qui s’est fait frapper pour rien par un policier. » À cela, il ajoute le ras-le-bol des contrôles d’identité et des fouilles corporelles auxquels ils ont fini par « s’habituer ». Lorsque les tensions ont éclaté dans le quartier, il y a eu surtout des affrontements avec la police, selon Mehdi. Les trois copains assurent ne pas avoir participé aux pillages, mais comprennent ceux qui y sont adonnés. « Je connais des petits de 14 ans. Ils ont vu qu’on pouvait aller se servir… Ils se sont simplement dit : pourquoi je ne le ferais pas ? Surtout quand tes parents n’ont pas les moyens de te payer des choses. »

Lunette rectangulaire, regard franc, Nordine Jeffali a travaillé plus de 20 ans au centre social de l’Alma. À ses yeux, il n’y a rien de nouveau : l’explosion de colère tire son origine dans l’appauvrissement brutal de celles et ceux qui l’étaient déjà, notamment pendant la crise sanitaire. La mort de Nahel, c’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. « Pendant le confinement, des centaines de famille qui dépendent de l’économie grise, du travail au black, se sont retrouvées sans rien. Pour ces personnes, les effets de la crise sont encore très présents », analyse le travailleur social. Il évoque aussi un enchevêtrement de difficultés économiques sur lesquelles vient se rajouter un racisme systémique, qui constitue un plafond de verre voire un véritable « dôme de fer ». « On dit aux jeunes : pariez sur votre scolarité, ça va porter ses fruits… Mais ils reviennent me voir en me disant que personne ne veut leur donner un stage. Quel message ça renvoie aux jeunes ? » se demande-t-il.

Les perspectives d’emploi pour la majorité des jeunes de l’Alma, comme Mehdi et ses amis, se trouvent plus au nord, de l’autre côté de la frontière, en Belgique. « Les entreprises de logistique sont en tension. Elles vont recruter sans se soucier des origines des jeunes », explique Nordine Jeffali. Quant aux activités illégales auxquelles les jeunes qu’il accompagne peuvent se livrer, il ne se fait pas d’illusion. « Oui, il y a du trafic de drogue. Mais les jeunes sont conscients que c’est mal. Ils ne le font pas par plaisir ! » Selon l’ancien coordinateur jeunesse de l’Alma, cet argent sert aussi à constituer un petit capital pour lancer une auto-entreprise dans la livraison de repas, la livraison de colis, ou pour devenir chauffeur Uber… « Les emplois les plus précaires qu’on puisse trouver », se désole-t-il.

À l’origine, l’ambition des urbanistes et des habitants était de garantir des ouvertures et une interconnexion entre les différents espaces et bâtiments du quartier. Pour Mehdi, avec les grilles qui barricadent désormais les passages, cela ressemble surtout à une prison. « Je comprends qu’il faut lutter contre le trafic. Mais de là à installer des grilles partout ? Il y a des familles qui vivent ici. Les cages, c’est pour les animaux… »

*Les prénoms ont été modifiés

Depuis 2018, le quartier d l’Alma-Gare est sous la surveillance des patrouilles de la B2R (Brigades de reconquête républicaine)

Depuis 2018, le quartier d l’Alma-Gare est sous la surveillance des patrouilles de la B2R (Brigades de reconquête républicaine)

Selon Nordine Jeffali, travailleur social depuis 20 ans à Alma-Gare, la colère tire son origine de l’appauvrissement brutal des habitants

Selon Nordine Jeffali, travailleur social depuis 20 ans à Alma-Gare, la colère tire son origine de l’appauvrissement brutal des habitants

En attendant les travaux de réhabilitation prévus dans le cadre du nouveau programme national de renouvellement urbain, des grilles barricadent le quartier.

En attendant les travaux de réhabilitation prévus dans le cadre du nouveau programme national de renouvellement urbain, des grilles barricadent le quartier.

TEXTE ET PHOTOS : NICOLAS LEE

Voir les commentaires

Partager cet article
Repost0
3 juillet 2023 1 03 /07 /juillet /2023 11:42

Mardi dernier, à Nanterre dans les Hauts-de-Seine, un contrôle routier opéré par deux policiers a débouché sur la mort de Nahel, tué par un tir au thorax de l’un d’eux.

Face à ce décès d’un jeune de 17 ans, l’émotion des communistes du pays est immense. Nous adressons nos condoléances à la famille et aux proches de la victime. Nous saluons la mobilisation massive, digne et sereine, de jeudi dernier à Nanterre et apportons notre soutien au maire, Patrick Jarry et à toute l’équipe municipale.

Après les premières auditions, le policier auteur du tir a été mis en examen pour homicide volontaire et placé en détention préventive. Nous appelons à ce que toute la lumière soit faite sur le contrôle et le tir meurtrier du policier dans les meilleurs délais pour que la justice soit rendue.

Un refus d’obtempérer ne doit pas entraîner la mort ! La loi de 2017, qui élargit la possibilité d’utilisation de leur arme par les agents de police, doit être abrogée. Les parlementaires communistes avaient voté contre en dénonçant les dérives possibles. Les actes et propos racistes, pointés par le Haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, à l’encontre de jeunes par certains policiers doivent être sévèrement sanctionnés. Le débat public doit s’ouvrir pour engager au plus vite une politique progressiste, de proximité, pour la tranquillité publique avec une police républicaine proche des citoyens, au service de leurs attentes et de leurs besoins.

Sur la sécurité, comme sur l’ensemble des politiques publiques, des millions d’habitantes et d’habitants, de jeunes, de salarié·es, sont abandonnés par la République et n’ont pas droit au respect, à la dignité, à la justice, à un logement décent, à une éducation, à la culture et aux loisirs, et un emploi de qualité.

Cette situation n’est plus supportable ! Elle est le résultat de décennies de politiques néolibérales, au service du capital et au détriment des travailleuses et travailleurs du pays, et de discriminations.

Le PCF soutient « l’appel pour la jeunesse populaire » porté par plusieurs syndicats et associations exigeant « un plan ambitieux » pour répondre à l’ensemble des problèmes auxquels elle est confronté.

Le PCF appelle à un Grenelle pour l’égalité des territoires et contre toutes les discriminations, rassemblant tous les acteurs et actrices des communes et quartiers concernés, pour qu’enfin une politique à la hauteur des enjeux soit décidée et mise en œuvre avec eux.
 
Nous présenterons mardi 4 juillet les premières propositions que nous mettons en débat, comprenant :

    Une politique progressiste de proximité de tranquillité publique.

    Un plan pour l’égalité républicaine pour tou·tes les habitant·es par le retour des services publics dans toutes nos communes.

    Un pacte pour la jeunesse qui engage la nation sur des enjeux majeurs tels que l’éducation, le travail et l’emploi, les politiques sociales.

 Nous partageons la colère de toutes celles et ceux qui ont vu les images terribles du contrôle et du tir diffusées sur les réseaux sociaux.

Elle appelle une mobilisation puissante et pacifique pour obtenir la vérité et la justice pour Nahel.

Elle ne peut en aucun cas légitimer les violences de ces derniers jours !

Nous condamnons fermement toutes les violences contre les personnes et les biens, les tirs de mortiers et de cocktails Molotov, qui ont bouleversé la vie de milliers d’habitantes et d’habitants de quartiers populaires, et les pillages des commerces.

La dégradation des mairies et du mobilier urbain de nos communes, des écoles de nos enfants et d’autres services publics, des équipements associatifs (maison de quartier, centre social…), des commissariats de nos quartiers, des voitures personnelles de salarié·es, pénalisent gravement les familles directement touchées et l’ensemble de la population.

Les auteurs de ces délits doivent être arrêtés et traduits en justice.

Non seulement ces violences ne servent en rien la vérité et la justice, mais l’on voit comment aujourd’hui elles sont utilisées par les forces réactionnaires, au pouvoir, à droite et à l’extrême droite, pour stigmatiser des quartiers entiers qualifiés par certains « d’enclaves étrangères » alors qu’ils sont, comme tous les territoires, une part de la France, de ses richesses, de sa force ;
considérer comme délinquants l’ensemble des jeunes quand seuls quelques-uns dégradent, saccagent, pillent au détriment de tous ; réduire la vie de ces quartiers à la seule manifestation de la violence ;
ou encore semer les germes de la guerre civile, comme l’ont récemment fait deux syndicats de policiers, déclaration aux accents séditieux qui doit déboucher sur des sanctions.
Nous sommes opposés aux interdictions de manifestations, qui ne visent pas la fin des violences, mais un coup d’arrêt au mouvement social, ainsi qu’au recours à l’État d’urgence qui loin de mettre fin aux tensions actuelles, les attisera.

Le PCF apporte son soutien et sa solidarité à l’ensemble des habitant·es touché·es par les violences, aux familles pénalisées par la destruction des services, aux secours, aux fonctionnaires de police et à tou·tes les bénévoles des associations, les agents publics et élu·es locaux mobilisés pour protéger et répondre aux demandes de la population.

L’heure est à garantir la sécurité de nos concitoyen·nes et à répondre aux besoins sociaux des habitantes et des habitants.

L’heure est à la République partout et pour toutes et tous. Une république avec un développement massif de ses services publics qui en garantissent l'effectivité de ses principes : Liberté, Égalité, Fraternité.

Pour la vérité et la justice pour Nahel, contre toutes les violences, unissons-nous !
 
Parti communiste français.

Paris, le 1er juillet 2023.

Partager cet article
Repost0
30 juin 2023 5 30 /06 /juin /2023 15:43

Ci-dessous, la déclaration du secrétaire national du PCF hier jeudi 29 juin,
à laquelle nous nous associons pleinement.

Les nouveaux événements de la nuit dernière dans notre agglomération valident d'autant cette déclaration.

La nuit dernière (28 au 29 juin) en Île-de-France et dans plusieurs villes du pays, des incendies ont été provoqués dans des mairies, des écoles, des commissariats.

Face aux images terribles du décès, la colère est légitime mais aucunement les violences qui ne servent en rien notre combat pour la vérité et la justice.

Pire, cette violence est utilisée comme on l’a vu ces dernières heures par les forces réactionnaires qui cherchent à réduire la vie de nos quartiers populaires à la seule manifestation de la violence.

J’appelle au calme et à une puissante mobilisation pacifique pour que toute la vérité soit faite sur les actes des policiers procédant au contrôle, en particulier de celui qui a tiré, et que justice soit rendue.

J’appelle à ce que le débat public s’ouvre pour engager au plus vite une politique progressiste pour la tranquillité publique avec une police républicaine proche des citoyens, au service de leurs attentes et de leurs besoins.

Je participerai comme citoyen, élu, avec mes amis et camarades, à la marche blanche à Nanterre cet après-midi (29 juin) pour porter cette exigence de vérité et de justice, soutenir la famille et les proches de la victime.

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF et député du Nord,
Le 29 juin 2023.
 

Partager cet article
Repost0
17 juin 2023 6 17 /06 /juin /2023 23:40
Des bâtiments en bon état sont voués à la démolition alors que des travaux d’entretien thermique suffiraient

Des bâtiments en bon état sont voués à la démolition alors que des travaux d’entretien thermique suffiraient

Un article de Liberté L'hebdo des Hauts-de-France
consacré à la "rénovation" du quartier de l'Alma à Roubaix

La rénovation de l’Alma-Gare échappera-t-elle à ses habitants ?
La rénovation de l’Alma-Gare échappera-t-elle à ses habitants ?
Partager cet article
Repost0
28 mai 2023 7 28 /05 /mai /2023 22:46

On ne battra pas en retraite, le 6 juin, on manifeste !
On ne battra pas en retraite, le 6 juin, on manifeste !
On ne battra pas en retraite, le 6 juin, on manifeste !
Partager cet article
Repost0
23 avril 2023 7 23 /04 /avril /2023 15:47

Les élus d'opposition au Conseil Municipal de Roubaix

lancent un appel pour la conservation du patrimoine roubaisien,
d'une part contre la destruction de l'immeuble industriel rue du Château
mais aussi contre le projet actuel de "rénovation" du quartier de l'Alma,
et d'autres projets dans la ville (les courées de l'Épeule, ...).

Ils appelaient à un rassemblement ce samedi 1er avril à 10h30 rue du Château

Voir ci-dessous l'intervention de Christiane Fonfroide
à la conférence de presse du 31 mars



Les communistes de Roubaix apportent leur total soutien à la belle mobilisation pour la sauvegarde de la Maison de Fabricants rue du château.
Nous sommes fiers et voulons cultiver l'histoire de notre ville qui devint en 1900 la capitale mondiale de l'industrie lainière (devant Manchester). Ville  d'art et d'histoire il serait  désastreux de laisser disparaître un des derniers bâtiments d'avant 1850, trace des prémisses de l'industrie textile, un bâtiment dont on ne peut que regretter qu'il n'ait pas été classé monument historique par la DRAC (Direction Régionale des Affaires  Culturelles).

La prospérité textile de notre ville est à l’origine des plus grandes fortunes de France, dont celle de l’homme le plus riche du monde né à Roubaix. Ces fortunes sont le fruit de l’exploitation de centaines de milliers de travailleurs venus tout d’abord des campagnes proches, puis de Belgique et enfin de l’Europe et du monde entier.

Les luttes de ces travailleuses et travailleurs, et de leurs élus municipaux, ont fait l’histoire de notre ville, elle en porte de nombreux témoignages : les monuments à Jules Guesde, Jean Lebas et à la Résistance, la Piscine, le Parc des Sports Vélodrome, et bien d’autres…
Les communistes roubaisiens sont vigilants à ce que, sous prétexte de modernisation et de renouvellement urbain, la mémoire des luttes sociales et sociétales quitte l’espace public.  Déjà le centre aéré municipal a disparu du parc des sports ; la plaque rue de l’Alma qui commémorait le cabaret/journal du premier maire socialiste de Roubaix, Henri Carette1 a été enlevée ; la fresque souvenir de la rue des Longues Haies, lieu des grèves et barricades de 1931, a été recouverte2 ; au Pile le seul lieu public qui rendait hommage à Gustave Ansart, l’enfant du quartier, ouvrier devenu député qui aurait eu 100 ans ce 5 mars, a disparu. Comme nous l’avons déjà réclamé au Conseil Municipal, il serait juste qu’à occasion de ce centenaire un espace public lui rende à nouveau hommage.

Aujourd’hui c’est le fruit des luttes des habitants de l’Alma qu’il s’agit de faire oublier !
Sous le prétexte de « dédensifier le quartier » le programme de rénovation urbaine veut achever l’effacement  d’un urbanisme conçu par et pour les résidents. Certes les logements ont besoin d’une rénovation, mais rien ne justifie de les raser.
En 1967 une banderole rue de l’Alma interrogeait déjà : « Urbanisation oui, mais quand et pour qui ? »
La question se pose à nouveau : réhabilitation oui, mais pour qui ?

Le quartier ce n’est pas que des bâtiments, c’est avant tout des familles qui y résident depuis plusieurs générations.
De nombreux résidents ont compris que les terrains libérés seront une aubaine pour les promoteurs : proche du centre ville, de la gare, du métro, du futur tramway, de la voie rapide et de l’Union.
Le véritable objectif de la rénovation de l’Alma : remplacer la population actuelle par une autre, plus aisée ! C’est de la gentrification .

Les communistes roubaisiens soutiennent les habitants qui s’organisent pour une autre réhabilitation avec et pour les familles résidentes.
Le projet actuel de réhabilitation doit être stoppé, et un autre  doit être construit avec les résidents et les représentant qu’ils ont chois de ce donner.
Le collectif « Non à la démolition de l’Alma » a démontré sa légitimité, il doit participer à toutes les discussions, y compris au Conseil Citoyen.
Roubaix est une ville riche de ses résidents, de leurs savoir faire, de leurs solidarités, de leurs associations, de leurs cultures … n’en déplaise au fossoyeur3 d’une partie du textile roubaisien devenu l’homme le plus riche du monde et de ceux qui, comme lui, ne voient en notre ville qu’une source de profits.
 

Partager cet article
Repost0
23 avril 2023 7 23 /04 /avril /2023 15:38

L'intervention de Christiane Fonfroide ci-dessous fait suite à deux courriers restés sans réponse .   

Pour ceux qui n'ont pu suivre la séance, vous pouvez voir la visio sur le site de la ville. Le maire a répondu:  " mea culpa mea maxima culpa  (sic allez voir) vous aurez une réponse d'ici le prochain conseil municipal"      Il l'a dit....
 

Monsieur le Maire chers collègues

Rue Pierre de Roubaix, rue julien Lagache, Jules Guesde, rue Henri Carette rue Eugène Motte, rue Marie Buisine, avenue jean Lebas, rue Léon Marlot. La dénomination de nos rues et de nos places nous offre l'opportunité de rendre hommage et de cultiver le souvenir de roubaisiens exemplaires pour notre jeunesse.

La dénomination de nos rues nous donne l’occasion de faire société en faisant un peu d'histoire locale en nous rassemblant au delà de nos différentes sensibilités politiques dans le souvenir des roubaisiens qui ont participé au récit de notre ville, reconnue ville d'art et d'histoire ,

Aussi nous voterons la délibération qui crée la place de l'Octroi près de la station de métro Épeule Montesquieu et la rue Tela Tchai en remplacement du bout de la rue de l'Alma . Cela permettra de faire connaître et rendre hommage à Martha Noémi Winterstein née Vanhootegem une Roubaisienne devenue actrice de Cinéma sous le pseudonyme de Tela Tchai.

Mon intervention porte sur le rétablissement d'une place dédiée à Gustave Ansart.

Né il y a 100 ans dans le quartier du Pile. Ce fils d'ouvrier tisserand embauche à 13 ans à la Compagnie Internationale de Machinisme Agricole de Croix la CIMA . La tout de suite il s'engage au syndicat CGT. Durant l'occupation il est Réfractaire au S.T.O et tout de suite après la guerre adhère au Parti Communiste. Rapidement il accède à de grandes responsabilités syndicales et politiques. Secrétaire de la fédération du Nord et membre du Bureau Politique du Parti Communiste Français, conseiller municipal de Roubaix il deviendra député du Nord en 1955, Directeur du quotidien communiste Liberté puis à nouveau député et sans interruption de 1972 jusqu'à sa mort en 1990. En 1981 il sera élu président de la commission de la production et des échanges . Pierre Mauroy étant premier ministre.

Peu de temps après sa disparition le Sénateur Maire de Roubaix André Diligent eut la bonne idée de lui faire dédier un square au Pile son quartier d'origine en bordure de la place Carnot. Il agissait en démocrate républicain respectueux de ses adversaires . Malheureusement ce square est aujourd'hui disparu du fait de l’agrandissement des bâtiments du centre social voisin et des travaux de réaménagement du quartier.

Monsieur le Maire mon intervention fait suite au courrier que Madame Nicole Duhamel fille d’Émile Duhamel vous a adressé en Mars 2022 et auquel elle n'a jamais reçu de réponse.

Monsieur le Maire mon intervention fait suite au courrier que je vous ai fait remettre en novembre 2022 et auquel vous n'avez pas non plus daigné répondre.

A l'occasion du centenaire de sa naissance avec sa famille ses nombreux amis et camarades de Roubaix, du Nord et au delà nous vous redemandons solennellement que soit attribué a nouveau une rue, une place, un bâtiment municipal à Gustave Ansart notre camarade.

Monsieur le Maire Chers collègues le parcours de Gustave Ansart est racontée dans un beau livre d'entretiens intitulé de L'usine à l'Assemblée Nationale.

De l'usine à l'Assemblée nationale quel plus bel exemple de réussite peut on donner à la jeunesse Roubaisienne ?

Je vous remercie

pour le 9 février 2022

Partager cet article
Repost0
25 janvier 2023 3 25 /01 /janvier /2023 10:07

Cher camarade, cher·e·s ami·e·s,

 

Nous vous invitons à participer au Meeting internationaliste pour la Paix le vendredi 27 janvier à 19h30 aux Espaces Marx à Hellemmes (6b rue Roger Salengro - Métro Marbrerie).

 

À cette occasion, des dirigeants du Parti du Travail de Belgique, du Mouvement des Travailleurs Sans Terres du Brésil, de la Young Communist League et de la Sozialistische Deutsche Arbeiterjugend prendront la parole aux côtés du PCF, de la CGT et du MJCF.

 

En espérant vous y retrouver

Meeting internationaliste pour la Paix le vendredi 27 janvier à 19h30 aux Espaces Marx à Hellemmes
Meeting internationaliste pour la Paix le vendredi 27 janvier à 19h30 aux Espaces Marx à Hellemmes
🔴 La propagande de guerre occidentale diffusée à longueur d'ondes sur les grands médias capitalistes tend chaque jour à nous faire oublier la possibilité de Paix humaine durable, pour laquelle nous, communistes, militons depuis plus d'un siècle.
Nous n'aurons de cesse de le répéter : pas de guerre entre les peuples, pas de paix entre les classes !
🕊️ Le 27 Janvier, les Jeunes Communistes du Nord vous invitent, en partenariat avec le Mouvement des travailleurs et des travailleuses sans terre du Brésil, le PTB, la Young Communist League et le Parti Communiste Français, à un meeting rassemblant largement les organisations progressistes et révolutionnaires de Lille.
Au programme :
- Tables associatives
- Prises de paroles politiques
- Concert
Partager cet article
Repost0
15 janvier 2023 7 15 /01 /janvier /2023 09:24
Carte des manifestations.

Le 19 janvier tous dans la rue

pour nos retraites !
Le 19 janvier tous dans la rue pour nos retraites !
Partager cet article
Repost0